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Chroniques de K*

La poussière du chemin sous l’astre volette.
La sphère céleste par le grain protégé,
Suffira-t-il d’un seul ? Que les fleurs muettes
Remercient un jour, du soleil, les pensées ?

L’oublie, infortunes, décisions du passé…
N’ont pour lui d’amertumes que l’instant envolé.
Cette roue trop huilé a pourtant bien grincé…
Homme de poussières, je te nomme destiné.

Chroniques de K.png

Des yeux entre-fermés filtre l’hécatombe
Tout d’abord, du passé, explose des bombes
Ensuite, le futur cherche ses colombes
Quel présent se dit mûr d’expliquer le monde ?

Des regrets approche une part de non-dit.
Consciemment, c’est moche ! C’est aux jeux que l’on rit !
Se trouver un cheval, un combat, une vie,
N’est pas si mal : du vrai, en bloc, il nie !

Mais quelle liberté ? Aveugle, ressassant,
Persuadé d’un laurier, il oublie, se ment,
Condamne le juste, sifflote et pourtant
Aux prisons lustrées officie un mendiant…

Fragile gladiateur… Tes judas féralies
N’ont qu’aux sombres heures, aux abois, hallali.
Un rayon nocturne des mots palilalie
Annonce Saturne : le refus dyslalie…

Dorian Clair | 2010

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