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Quand pour la Première fois

Quand pour la première fois, je t’ai aperçus,
Je ne pouvais croire telle chose plausible.
D’où me provenais cette image impossible ?
En quelque instants, j’en fus vivement émus…

 

Quand pour la première fois, tu m’as regardée,
Je vis des briolettes qui te servent pour voir,
Un orient gracieux, une eau de boire.
Ce plaisant regard m’a bouleversé ! 

Quand pour la première fois, j’osais te parler,
Tu me répondis et j’ouïs ta tendre voix…
Que répondre ? Trop d’honneurs pour moi !
Le seul mot certifié était : embarrassé…

Quand pour la première fois, nous avons dansé,
Je n’osais point me lancer, tu m’attrapas…
La honte fut avérée en seulement quelque pas,
Il faut bien l’avouer, je me suis bien raté…

Quand pour la première fois je t’ai enlacée,
Je tenais en mes bras, une fille si belle…
Que nulles semblables, n’existait sur terre.
Mon cœur à palpité, mes mains ont tremblés…

Quand pour la première fois, tu m’as embrassée,
Ta bouche, si proche, collée à la mienne,
Me transportas au loin de toutes peines,
Le repos m’envahis d’un calme rêvé.

Quand pour la première fois, on s’est baladé,
De choses diverses nous avons bavardé.
Points d’instants, ni moments où je me sois lassé,
Et mieux ! Il est vrai… Je me suis amusé.

Quand_pour_la_première_fois.jpg

Quand pour la première fois, tu m’as invité,
Sans mentir, dans le bus, j’étais en mal être.
Aussi glamour que cela puisse paraître.
J’en vomis à la sortie, à force de stresser…

Quand pour la première fois, nous fûmes collés…
Tous n’était que chairs, pressions et passions.
Du mal à respirer, j’en perdais la raison…
De baisés en caresses, nous avons transpirés.

 

Mais pour la première fois, j’ai enfin compris…
Lorsque je repartis d’où je venais,
Nul doute subsistait, la vérité s’imposait :
D’ardeurs et d’amours pour toi, je n’était point épris.

Dorian Clair | 2009

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